Lead UCB

Projets réalisés par le LEAD

Le PNUD, UNCDF, en collaboration avec la MONUSCO, ont élaboré un projet conjoint d’accélération de la gouvernance et développement local participatif en faveur des populations des zones stabilisées du Nord- Kivu pour une durée de 5 ans. Cette intervention de grande envergure vise une transition vers le développement et une paix durable dans l’Est de la RDC. Ce projet repose sur quatre enjeux principaux tels que définis dans le plan d’initiation, à savoir:(1) Promouvoir la cohésion par l’institution d’un contrat social formel ou tacite ; (2) Intégrer l’agriculture dans l’investissement local ; (3) Renforcer les capacités des ETD en émettant au sein de l’action en leur donnant un pouvoir décisionnel et opérationnel et (4) Prendre en compte la contribution des femmes et des jeunes. L’effet escompté du projet se résume en : les capacités des institutions et de l’administration publique sont renforcées dans une optique de gestion participative du développement local, d’intégration du genre et du groupe vulnérable. Trois produits sont attendus de ce projet : (1) la condition d’une meilleure coordination de la gouvernance locale en jetant les bases d’un processus de développement plus inclusif et participatif est établi dans les zones stabilisées ; (2) les ETD des zones de stabilité fournissent des services de base et sont renforcés par des investissements et des actions ciblées d’appui logistique, institutionnel et de communication ; (2) le PNUD, l’UNCDF et la MONUSCO disposent d’une stratégie et d’un programme solide pour accompagner la gouvernance territoriale dans l’Est et de la décentralisation dans le pays. Ce projet est construit sur cinq piliers principaux, à savoir : la sécurité, la restauration de l’autorité de l’Etat, le retour, la réintégration des populations et le relèvement des territoires, le dialogue démocratique et la lutte contre les violences sexuelles. Les initiateurs du projet ont initié une enquête de base afin de leur permettre de fonder leur action sur des indicateurs SMART. Cette enquête de basse permet donc de collecter la situation des différents indicateurs, de faire ressortir les données pouvant faciliter les projections de changements et orienter la synergie des agences d’exécution ainsi que des autres interventions dans la zone. La présente enquête poursuit deux objectifs principaux : (1) établir une situation de référence détaillée en proposant des valeurs (qualitatives et quantitatives) de référence pour les indicateurs d’impact, d’effets et des résultats conformément au cadre logique du PI et du futur projet ; (2) Sur base des résultats de l’enquête, définir le système de suivi-évaluation du projet qui constituera un cadre pour le suivi des indicateurs des effets et d’impact et documenter la situation de référence desdits indicateurs. Ce système doit être en corrélation avec le cadre d’ I4S tel que décrit dans le document de stratégie révisée. D’une manière spécifique et en lien avec les termes de référence, ce projet vise 7 objectifs spécifiques : (1) collecter et analyser les données permettant de renseigner les indicateurs définis afin d’obtenir leur niveau de référence au démarrage du projet ; (2) réaliser une étude approfondie sur la cartographie des conflits et les mécanismes locaux de leur résolution dans la perspective du dialogue social et démocratique ; (3) réaliser une étude des infrastructures structurantes existantes et leurs liens avec les potentialités locales ; (4) analyser la dynamique de développement local dans les zones cibles et leurs liens avec les activités principales des zones d’intervention ; (5) effectuer un diagnostic des différentes institutions impliquées dans la gouvernance locale, (6) évaluer la perception que les ménages se font des autorités locales et administratives et enfin (7) élaborer un rapport qui présente la situation de référence globale du projet incluant les niveaux de référence du projet ainsi que les résultats des études sectorielles. Les résultats attendus de l’étude se résument en ces 6 points principaux dans les termes de référence: (i) les valeurs de référence des indicateurs, (ii) les résultats des études sectorielles sur la problématique des conflits, de l’économie pour le développement local et de cohésion sociale et de la prise en compte du genre ; (iii) des analyses pour les 4 secteurs ciblés et une analyse globale de la situation actuelle dans la zone d’intervention et du contexte actuel qui tiennent compte des derniers développements en matière de sécurité ; (iv) un rapport présentant le système de suivi et évaluation du projet. Il inclut notamment : la liste validée des indicateurs du projet conjoint en matière de relance de l’économie, d’accès aux services sociaux de base, de cohésion sociale, de bonne gouvernance et de l’empowerment du genre, (v) le plan de suivi et de collecte des indicateurs, incluant les outils nécessaires à la collecte et le traitement des données.

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Client: PNUD

Année: 2015

Le présent rapport est rédigé dans le cadre du projet de « stabilisation intégrée et de paix dans la province du Nord-Kivu ». Ce projet conjoint est mise en oeuvre des quatre organisations non gouvernementales internationales : Organisation Internationale des Migrations (OIM), CORDAID, PAIX et VNG-International. Le présent projet sera mis en oeuvre dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri. Le programme poursuit deux objectifs principaux : (a) créer ou redynamiser des structures inclusives qui utiliseront les connaissances basées sur le dialogue comme un mécanisme de résolution des conflits et un catalyseur pour la cohésion sociale; et (b) avoir une exécution confirmée et dûment vérifiée de l'augmentation de la légitimité des services étatiques et de l’amélioration de la sécurité de la population. La mise sur pied de ce projet exige une analyse préalable des besoins au niveau de différentes parties prenantes au projet. L’étude de besoins a été confiée au Laboratoire d’Economie Appliquée au Développement (LEAD), centre de recherche affilié à l’Université Catholique de Bukavu.

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Client: Organisation International pour les Migrations(OIM)

Année: 2016

Ce projet avait pour objectif d’étudier les conditions qui sous-tendent le développement du Sud-Kivu en vue d’équilibrer les relations villes-campagnes. Ce projet a donné naissance à plusieurs « discussion papers » orientés tous vers les milieux ruraux : analyse de la rentabilité de la filière riz, mesure de la pauvreté, déterminants de l’épargne des ménages, problématique foncière, etc.

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Client:

Année:

Ce projet a permis de produire deux thèses empiriques, l’une portant sur l’innovation en milieux ruraux et l’autre sur les marchés ruraux. Les chercheurs impliqués dans ce projet sont aujourd’hui membres à part entière du LEAD et sont activement impliqués dans les enseignements à la faculté des Sciences Economiques et gestion et supervisent les recherches au LEAD

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Client:

Année:

L’objectif de produire de la connaissance objective sur les causes de violence impliquant les jeunes hommes et femmes ainsi que les stratégies de transformation position pour limiter et prévenir leur engagement dans la violence. Dans ce cas, l’entrepreneuriat des jeunes hommes et femmes en milieux urbains, péri-urbains et ruraux est perçu comme une modalité de résilience au basculement dans la violence.

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Client:

Année:

Avant la période de conflits, la filière semencière informelle était le moyen le plus communément utilisé par les agriculteurs congolais pour se fournir en semences. Elle était régulièrement valorisée par l’introduction de semences provenant de la recherche agronomique. Cependant, en période de conflits, les signes de famine, conséquences des déplacements des populations, la dégénérescence et l’insuffisance des quantités de semences informelles ont convaincu la communauté locale et les organismes étrangers de l’intérêt de recourir aux semences améliorées. L’objectif de cette évaluation est d’analyser le fonctionnement de la filière semencière formelle dans les quatre provinces de l’Est de la RDCongo (Sud-Kivu, Nord-Kivu, Maniema, Orientale) de 2001 à 2004 afin d’établir un constat sur le processus de réhabilitation de celleci. Pour chacune de quatre provinces, il s’agit d’ : • identifier les acteurs (Services nationaux de l’Inspection Agricole, Organisations privées de multiplication de semences, Agriculteurs privés, Instituts de recherche, ...) impliqués, en définissant leur rôle théorique au sein de cette filière et en évaluant à chaque fois leur capacité à remplir leurs responsabilités respectives. • évaluer les progrès réalisés dans le processus de réhabilitation de la filière tout en définissant la capacité de fonctionnement autonome de celle-ci et en précisant ses forces et ses faiblesses. • identifier les agences humanitaires/développement internationales et nationales impliquées, leurs objectifs et actions entreprises durant les quatre dernières années dans le cadre de cette réhabilitation ainsi que l’impact de leurs programmes. Une interrogation importante porte ainsi sur la capacité de ces acteurs à assurer un travail correct, à contribuer à la réduction du déficit en semences. Cette question est abordée dans cette étude à travers l’analyse des articulations entre l’amont et l’aval de la filière ainsi que les stratégies des différents acteurs. La présente étude a été financée par le CICR et menée par des chercheurs du LEAD dont Bucekuderhwa Bashige et Guillaume Bidubula. Ce rapport constitue une synthèse des réflexions faites à l’issue des contacts avec certains acteurs engagés dans la filière, à différents niveaux de la chaîne (voir liste en annexe).

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Client: CICR

Année: 2021

Cette enquête sur le secteur semencier à l’Est de la RD Congo dans les provinces d’Ituri, Nord-Kivu, Sud-Kivu, Tanganyika et Lwalaba et à Kinshasa pour l’administration centrale du SENASEM. Elle a consisté à organiser des interviews individuels et des focus group des acteurs clés du secteur : le SENASEM, les Agri-multiplicateurs et autres agro-dealers, les coopératives d’agriculteurs et les ONG humanitaires comme clients des semences. Au total plus de 150 interviews individuels et 30 focus groups ont été conduits et un rapport a été élaboré pour USAID dont la copie peut être obtenue sur simple demande. L'étude a duré 3 mois (Aout-octobre-novembre 2019)

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Client: FINTRAC / USAID

Année: 2019

Le LEAD était chargé des opérations sur terrain et Participation en collaboration avec Contexte Ethnographique AB / Utblick, aux travaux d’évaluation externe des résultats du Réseau des Femmes Africaines en Éducation (RAFED – RDC) : Réseau des Femmes Africaines en Éducation (RAFED – RDC). En RDC, réseau comprend trois syndicats : Centrale de l’Education Nationale et de la Recherche Scientifique (CSC Enseignement), Fédération Nationale des Enseignant du Congo (FENECO) et Syndicat des Enseignants du Congo (SYECO). Le RAFED a bénéficié du soutien politique du Comité régional africain de l’Internationale de l’Éducation, ainsi que du soutien technique, méthodologique et administratif du Bureau régional de l’IE pour l’Afrique, à Accra, au Ghana. En outre, il a bénéficié du soutien de UEN (Norvège), de la FCE (Canada) et de Lärarförbundet (Suède).

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Client: Comité régional africain de l’Internationale de l’Éducation, Bureau régional de l’IE pour l'Afrique

Année: 2018

Le LEAD était chargé de conduire une étude visant à : (1) Identifier les acteurs (Services nationaux de l'Inspection Agricole, organisations privées de multiplication de semences, agriculteurs privés, instituts de recherche…) impliqués dans la filière semencière formelle. (2) Définir leur rôle théorique au sein de cette filière. (3) Evaluer leur capacité actuelle à remplir leurs responsabilités respectives. (4) Evaluer les progrès réalisés dans le processus de réhabilitation de la filière semencière formelle. (5) Définir la capacité de fonctionnement autonome de cette filière semencière formelle en précisant les forces et les faiblesses de celle-ci. (7) Identifier les agences humanitaires/développement internationales et nationales impliquées dans le processus de réhabilitation de la filière semencière formelle. (8) Déterminer les objectifs et actions entreprises durant les quatre dernières années dans le cadre de cette réhabilitation de la filière semencière formelle. (9) Evaluer l'impact de leurs programmes. La méthodologie adoptée par le LEAD a privilégié l'enquête sur le terrain, l'observation et les entretiens avec des échantillons des différents acteurs concernés. Nous avons ainsi recouru aux interviews et à l’observation directe. Mentionnons que la technique documentaire nous a permis de baliser le terrain afin d’identifier les structures directement et indirectement impliquées dans la filière. Pour chaque intervenant, les informations suivantes furent recherchées : l’identité, la structure de tutelle, les interventions structurelles; la nature de l’implication et l’ancienneté dans la filière semencière; sa logique d’action et les stratégies mises en œuvre; la nature et l’importance des partenariats avec les autres acteurs de la filière; l’évaluation de sa capacité actuelle à remplir ses responsabilités, son niveau d’autonomie, ses forces et faiblesses; l’évaluation des actions entreprises par les parties prenantes durant les 4 dernières années; les résultats atteints; et l’avenir de la structure dans la perspective du changement de mandat des organisations internationales.

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Client: Comité International de la Croix Rouge

Année:

La mission du LEAD était d'identifier, en regard de critères de faisabilité, de potentiel de croissance et de réduction de la pauvreté rurale, certaines filières productives clefs de l’ancienne province du Kivu et investiguer les lignes de force de projets de reconstitution de ces filières ou de certains de leurs segments, autour d’unités agricoles villageoises ou/et familiales mais aussi d’exploitations d’économie privée ou mixte de transformation (petite et moyenne industrie) et de commercialisation. Les objectifs prioritaires d’une telle stratégie seront de contribuer à un redéploiement cohérent des relations-villes campagnes, de lutter contre la pauvreté en dégageant de nouvelles opportunités économiques pour les plus démunis. Assurer les soubassements d’une telle stratégie dans les filières agricoles par la production et la vulgarisation des techniques culturales et d’élevage sur espaces réduits (les unités agricoles du Kivu montagneux, spécialement dans le Bushi sont maintenant en moyenne de 1ha par famille ; imposant dès lors de nouvelles contraintes techniques pour des populations associant agriculture et élevage). Jeter les bases d’une réflexion systématique sur les conditions de redéveloppement de l’économie du Sud-Kivu et se donner les instruments nécessaires à cette fin étaient les deux objectifs du PIC « Dynamique des filières productives et développement rural intégré » mené à l’Université Catholique de Bukavu (UCB) en partenariat avec des économistes de l’UCL et de l’ULg. Au terme de trois ans de travail (de 2005 à 2007) mené par une équipe d’une huitaine de jeunes chercheurs est né un centre de recherche, le Laboratoire d’Economie Appliquée au Développement (LEAD), devenu opérationnel fin 2003 et sous l’égide duquel ont été produits une quinzaine de documents de recherche et tenus deux colloques, en juillet 2005 et 2006.

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Client: Commission Universitaire pour le Développement

Année: 2007

L’objectif global vise à élaborer, en interaction avec les agents locaux de développement (administrateurs territoriaux, chefs de groupement, chefs coutumiers, organisations paysannes, ONG locales, institutions provinciales) une stratégie de re–développement rural portant sur l’amélioration des systèmes de production agraires en vue d’un accroissement des revenus réels et des conditions qualitatives d’existence des populations des sous régions visées par le projet. Ceci s’insère donc dans le cadre général de la stratégie de lutte contre la pauvreté initiée en R.D.C. Une telle amélioration passe par l’augmentation des capacités de changement (innovation) des communautés rurales, en particulier en termes de génération et d’absorption d’innovations techniques et organisationnelles et également par le développement de leur capacité de gouvernance locale. Les objectifs spécifiques portent prioritairement sur le développement des ressources humaines, une équipe d’académiques et scientifiques au sein de l’Université catholique de Bukavu (UCB) relevant des disciplines de l’agronomie, du droit et de l’économie, dotées d’une capacité d’expertise sur ces questions et capable d’interagir avec les agents locaux issus des institutions et organisations de développement rural actives dans les sous-régions visées par le projet en vue de formuler et étudier les conditions de mise en œuvre de leurs possibles stratégies de développement. Au niveau opérationnel, les objectifs d’un premier volet du projet se structurent autour des quatre thèmes et des activités de formation doctorales auxquelles ils donneront lieu : (1) Rentabilité des systèmes de production agricole et contribution à la réduction de la pauvreté; (2) Déterminants économiques de l’innovation en milieu rural ; (3) Fonctionnement et développement des marchés agricoles ; (4)Aspects juridiques, réglementaires, institutions de gouvernance locale. L’objectif principal du projet était de renforcer la capacité scientifique de l’UCB autour d’un thème-clé, l’amélioration des conditions de vie dans la région du Sud-Kivu. Sur quatre thèse attendus, un a déjà été soutenu sous le thème « Essays on technology adoption in subsistence farming ». Cette étude a été menée au Sud-Kivu montagneux et a montré grâce une étude de terrain constituée de 585 ménages que la consommation de subsistance constitue une barrière importante à l’adoption des technologies dans les exploitations de subsistance bien que la question liée au problème d’apprentissage et les autres facteurs sont négligées. Ces résultats impliquent que les décideurs et les praticiens du développement doivent chercher à renforcer les institutions et services locaux, maintenir ou augmenter les bases des actifs des ménages et établir et renforcer les mesures sociales des systèmes de protection afin d'améliorer l'adoption des technologies. Des autres sont en cours et portent d’une part sur « les conditions de commercialisation des produits agricoles et le revenu paysan ». Une attention particulière est consacrée aux possibilités de commercialisation des produits agricoles s’offrant aux paysans pour obtenir leur revenu. Ce travail a été rendue possible grâce aux enquêtes organisées pour maintenir la fertilité des sols.

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Client: Commission Universitaire pour le Développement

Année:

Le LEAD avait pour mission d'effectuer l'étude de référence (baseline) du projet projet d’accélération de la gouvernance et développement local participatif en faveur des populations de zones stabilisées du Sud-Kivu. Ce projet poursuit trois objectifs spécifiques , à savoir : (1) engager les populations et les représentants de l’Etat congolais dans un processus de dialogue inclusif pour répondre aux causes des conflits, consolider la paix et créer les bases pour des institutions transparentes, inclusives et effectives ; (2) renforcer l’autorité́ de l’Etat et accroitre la confiance des populations dans leurs institutions grâce à la présence et à une meilleure qualité́ des services fournis par les représentants de l’administration ; (3) engager la population à entreprendre des activités de reprise socio-économique à petite échelle, à construire la cohésion sociale et à renforcer la résilience au plan communautaire en vue d’un développement à plus long terme. Les trois objectifs gravitent autour de trois piliers principaux à savoir : (I) le dialogue démocratique, (II) la restauration de l’autorité́ de l’Etat et (III) la réinsertion, réintégration et relance économique sont envisagées. les chercheurs du LEAD se sont évertués à établir un diagnostic rapide de certaines institutions impliquées dans la sécurité́, la question foncière et la gestion des conflits (a) ; élaborer une cartographie des conflits fonciers et ceux liés au secteur minier ainsi que les mécanismes locaux de leur résolution dans la perspective du dialogue social et démocratique ; à évaluer le degré de présence, la confiance placée dans les autorités en général et la police en particulier ; effectuer une étude minutieuse sur la sécurité alimentaire et la qualité de vie des populations.

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Client: PNUD, OIM et UN-HABITAT

Année:

La mission du LEAD était de conduire l'étude baseline du projet "d’accélération de la gouvernance et développement local participatif en faveur des populations de zones stabilisées du Sud-Kivu". Ce projet poursuit trois objectifs spécifiques , à savoir : (1) engager les populations et les représentants de l’Etat congolais dans un processus de dialogue inclusif pour répondre aux causes des conflits, consolider la paix et créer les bases pour des institutions transparentes, inclusives et effectives ; (2) renforcer l’autorité́ de l’Etat et accroitre la confiance des populations dans leurs institutions grâce à la présence et à une meilleure qualité́ des services fournis par les représentants de l’administration ; (3) engager la population à entreprendre des activités de reprise socio-économique à petite échelle, à construire la cohésion sociale et à renforcer la résilience au plan communautaire en vue d’un développement à plus long terme. Les trois objectifs gravitent autour de trois piliers principaux à savoir : (I) le dialogue démocratique, (II) la restauration de l’autorité́ de l’Etat et (III) la réinsertion, réintégration et relance économique sont envisagées. les chercheurs du LEAD se sont évertués à établir un diagnostic rapide de certaines institutions impliquées dans la sécurité, la question foncière et la gestion des conflits (a) ; élaborer une cartographie des conflits fonciers et ceux liés au secteur minier ainsi que les mécanismes locaux de leur résolution dans la perspective du dialogue social et démocratique ; à évaluer le degré́ de présence, la confiance placée dans les autorités en général et la police en particulier ; effectuer une étude minutieuse sur la sécurité alimentaire et la qualité de vie des populations.

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Client: PNUD, OIM et UN-HABITAT

Année:

L’enquête poursuivait deux objectifs principaux : (1) Etablir une situation de référence détaillée en proposant des valeurs (qualitatives et quantitatives) de référence pour les indicateurs d’impact, d’effets et de résultats conformément au cadre logique du PI et du futur projet ; (2) Sur base des résultats de l’enquête définir le système de suivi-évaluation du projet qui constituera un cadre pour le suivi des indicateurs des effets et d’impact et documenter la situation de référence desdits indicateurs, ce système doit être en corrélation avec le cadre de I4S tel que décrit dans le document de stratégie révisée. D’une manière spécifique et en lien avec les termes de référence ce projet vise 7 objectifs spécifiques : (1) collecter et analyser les données permettant de renseigner les indicateurs définis afin d’obtenir leur niveau de référence au démarrage du projet ; (2) réaliser une étude approfondie sur la cartographie des conflits et les mécanismes locaux de leur résolution dans la perspective du dialogue social et démocratique ; (3) réaliser une étude des infrastructures structurantes existantes et leurs liens avec les potentialités locales ; (4) analyser la dynamique de développement local dans les zones cibles et leurs liens avec les activités principales des zones d’intervention ; (5) effectuer un diagnostic des différentes institutions impliquées dans la gouvernance locale, (6) évaluer la perception que les ménages se font des autorités locales et administratives et (7) élaborer un rapport qui présente la situation de référence globale du projet incluant les niveaux de référence du projet ainsi les résultats des études sectorielles. Le LEAD a adopté́ une démarche méthodologique mariant les approches qualitatives et quantitatives. La collecte des données s’est effectuée en deux temps : une enquête qualitative a été conduite auprès de 102 personnes au moyen des entretiens individuels et des focus groups interviews. L’enquête quantitative a été conduite auprès de 601 personnes localisées (ménages, jeunes, femmes, etc.) dans l’aire du projet. Le traitement des données a été effectué respectivement en recourant à l’analyse de contenu, la méthode SWOT, le test d’égalité de moyenne, l’analyse de la variance ainsi que l’analyse factorielle exploratoire. La population cible de cette étude est composée des toutes les parties prenantes qui participent de près ou de loin à la matérialisation du projet : les ménages, les autorités étatiques et locales, la société́ civile, les autorités militaires et policières, etc. Les enquêtes ont été conduites dans les trois ETD retenus dans le cadre de ce projet à savoir : Bwisha, Basahli et Watalinga.

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Client: PNUD, UNCD et MUNUSCO

Année:

Quatre objectifs principaux ont été confiés au LEAD recherche : a) évaluer la situation sécuritaire en identifiant clairement les perceptions sur la sécurité, les acteurs et les causes de l’insécurité, les perceptions sur les acteurs qui s’occupent de la gestion de la sécurité ainsi que les voies et moyens pouvant conduire à la restauration de la sécurité ; b) évaluer la compréhension que les parties prenantes ont des conflits en focalisant une attention particulière sur les manifestations, les moteurs, les acteurs et ainsi que sur les structures formelles et informelles qui se déploient dans la résolution des conflits, etc. ; c) identifier les intérêts des femmes et des hommes et évaluer les inégalités dans l’accès des hommes et des femmes aux services sociaux de base et enfin d) comprendre les besoins des hommes, des femmes, des jeunes, de tous les ethnies, des institutions étatiques (PNC, Justice, administration) à appuyer, dans le cadre du projet. Les données ont été collectées sur base des interviews individuelles et de focus groups auprès de différentes parties prenantes situées dans les cinq chefferies ciblées par le projet : Bwisha, Bwito, Bashali, Bahunde et Bukumu. La collecte des données a eu lieu au courant des mois d’Avril et Mai 2016. La recherche s’est principalement penchée sur l’identification des principaux moteurs de conflit et de l’insécurité ainsi que sur l’analyse de besoins avec un accent particulier sur les rôles que les femmes et les jeunes jouent dans les structures de gestion quotidienne et en particulier dans le processus de pacification. Dans chaque chefferie et pour chaque groupement cible, l’étude a permis de discuter avec les populations cibles sur les causes profondes des conflits et de l’insécurité.

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Client: Organisation Internationale pour la Migration (OIM) sous bureau de Goma Goma, RDC

Année: 2016

Les données ont été collectées au moyen des enquêtes qualitative et quantitative. L’enquête qualitative visait à identifier les types de violence qui ciblent particulièrement les jeunes ainsi que leurs causes. Elle a été menée à travers des entretiens individuels et de focus groups via un guide d’entretien. Au total 24 entretiens et 96 focus groupes ont été réalisés. 8 catégories de jeunes dont l’âge varie entre 18 et 35 ans ont été ciblées : étudiants et élèves, chômeurs, entrepreneurs et travailleurs, jeunes de la rue, ceux vivant avec handicap, activistes dans des mouvements citoyens, membres des groupes de pression et membres des partis politiques via un tirage à choix raisonné et à boule de neige issus de quatre zones dont deux urbaines et deux périurbaines : Bukavu et Bukavu, la Cité d’Uvira et le Territoire de Rutshuru. L’enquête quantitative a été conduite dans les mêmes zones auprès d’un échantillon de 837 jeunes sur base d’une répartition proportionnelle par localisation et par sexe. Les enquêtés ont été choisis respectivement via des tirages en grappes, à choix raisonné et par stratification proportionnelle. 16 enquêteurs dont 8 garçons et 8 filles ont participé à la collecte des données après avoir reçu une formation de deux jours. L’enquête proprement dite a été précédée d’une pré-enquête du questionnaire à Bukavu. L’enquête a été conduite du 12 au 24 février 2018. Un groupe WhatsApp a été créé afin de permettre une interaction rapide entre enquêteurs, superviseurs et coordination du projet. Le questionnaire a été téléchargé sur des tablettes avec le module Kobbo afin d’administrer le questionnaire de façon instantanée et de transmettre les données chaque soir sur un serveur sur lequel un droit d’accès avait été préalablement négocié. Cette stratégie a aussi permis de minimiser la perte des questionnaires, d’éviter les erreurs matérielles, de localiser facilement les enquêteurs sur le terrain et de s’assurer que les zones à enquêter ont été réellement visitées.

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Client: Groupe de Recherche pour la Paix et la sécurité (GRIP-Belgique) et Centre de recherches pour le développement international (CRDI)

Année: 2018

La mission du LEAD était de conduire une étude sur "les caractéristiques des usagers de la téléphonie mobile : analyse des comportements, perceptions, habitudes et attitudes des usagers du téléphone mobile et du mobile money". L’étude a adopté une approche mixte construite autour des enquêtes qualitatives et quantitatives. L’enquête qualitative a été conduite via les entretiens individuels (15) et les focus groups (51) dans les villes de Kinshasa, Bukavu et Kalemie au mois de novembre 2020. Les données qualitatives ont été traitées en recourant à l’analyse de contenu et à une théorisation ancrée préliminaire. L’enquête quantitative a été conduite dans les provinces de Kinshasa, Sud-Kivu (Bukavu), Kasaï Central (Kananga) et Tanganyika (Kalemie) au mois de décembre 2020. Cette enquêté quantitative a ciblé 2001 enquêtés composés des clients des sociétés de télécommunication et essentiellement des clients des IMFs et banques qui ont noué un partenariat avec le projet ACTIF. Les données quantitatives ont été traitées en recourant respectivement aux tests de Khi-deux, au test de différence de deux moyennes, à l’analyse de la variance et à l’analyse factorielle exploratoire. Les résultats sont présentés de manière désagrégée en fonction du sexe, de la province de résidence, de l’âge, du niveau d’étude et du revenu des enquêtés.

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Client: UNCDF et PNUD

Année: 2020

Les enquêtes portaient sur les provinces du Sud-Kivu et du Tanganyika. Les territoires retenus sont donc : Walungu, Kabare, Kalehe, Uvira et Fizi comme territoires couverts par le projet PICAGL et Mwenga et Idjwi comme territoires non couverts par le projet mais dont les échanges avec la ville de Bukavu sont consistants et qui serviraient, de ce fait, d’éléments de comparaison d’impact. Les hinterlands (milieux riverains) des villes de Bukavu, Uvira et Kalemie ont été considérés comme des zones d’étude et ont été visités notamment durant l’enquête qualitative et le pré-test du questionnaire pour l’enquête quantitative. L’étude a couvert 3000 ménages impliqués dans les filières manioc, riz, lait, pêche et aquaculture. Une enquête qualitative introductive a été lancée d’abord dans les villes de Bukavu et d’Uvira au SudKivu et puis à Kalemie dans le Tanganyika pour déceler les premières informations qualitatives sur les chaines de valeur ciblées et orienter les points d’attention de l’enquête quantitative. Ces enquêtes ont permis de récolter une certaine quantité d’informations qui ont été importantes notamment dans l’élaboration du questionnaire et la mise en place du plan d’échantillonnage. Pour ce faire un petit échantillon composé de quelques personnes impliquées dans chaque chaine de valeur ont pu être interviewées pour récolter les informations de base soit individuellement soit en focus groups dans les trois villes concernées. Les rapports bruts sur les enquêtes qualitatives sont aussi repris en annexe 7, annexe 8 et annexe 9 du présent rapport. A l’issu du processus de préparation méthodologique appuyé par la préparation logistique, une équipe de plus de 100 enquêteurs et 15 superviseurs ont été déployées pour la collecte des données de terrain dans l’univers géographique de l’étude. La collecte s’est effectuée en deux phases : Une phase pilote ou d’essai de un jour (réalisation de deux interviews et envoi des données au serveur pour vérification) et une phase de collecte définitive pour réaliser la totalité des interviews pendant plus ou moins quinze jours. Ici nous pouvons souligner les atouts suivants : la capacité technique, logistique et méthodologique de gérer plus ou moins 120 personnes sur une période longue (plus de 30 jours) tout en téléchargeant les données collectées en temps réel.

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Client: IITA et IFPRI sous le projet PICAGL

Année: 2021